TROISIÈME
MESSAGE À LA COMMUNAUTÉ PHILADELPHIQUE
COMMÉMORATION
AU LECTEUR
« Je vous donne la paix. »
(Jean,
XIV. 27) La sagesse de
Dieu
et sa prévoyante bonté travaillent depuis les commencements du monde d'une façon
très active,
occulte et admirable à la réintégration de l'Homme et de la création
déchus ; afin que dans les
jours derniers, soit obtenue la pleine et entière rémission
des péchés damnateurs, de l'asservissement et de la vanité qui en sont les effets
et les
fruits, et afin que les créatures soient rendues à la lumière qui leur
a été si longtemps dérobée. Toute la création soupire et crie après cette heure,
parce qu'elle espère être délivrée du joug de la corruption et du péché et participer
alors à la magnifique
liberté des
enfants de
Dieu. Cette source et ces actions
secrètes et cachées n'ont jamais attiré l'attention du monde. Mais plus ils se
rapprochent de la plénitude et du terme de leur grande finalité, plus ils tendent
vers leur centre, plus ces rayons de la prescience et de la sagesse divine s'éclairent
puissamment, de plus en plus distincts pour les
enfants et les fils de la Sagesse.
Par eux seront produites les merveilles finales les dernières et magnifiques scènes
de la grande
rédemption que le Seigneur
Jésus a préparées pour nous : lesquelles,
bien que d'une élévation, d'une puissance et d'une efficacité incommensurables
ont été jusqu'à ce
jour bien peu comprises. Tout ce que la chrétienté espère,
c'est d'être préservée dans cette misérable vie, par la grâce de
Dieu, de recevoir
d'elle des secours suffisants (de façon à prévaloir contre le péché auquel nous
faisons une guerre continuelle), pour enfin rendre nos
corps prévaricateurs à
la poussière ayant ainsi placé notre espérance et notre attente dans l'idée d'une
vie future : mais il ne faut pas nous imaginer que le grand athlète, le prince
victorieux de la mort et des enfers qui a foulé aux pieds les
serpents et toutes
puissance et principautés du monde ténébreux, veuille renouveler ici-bas ses luttes.
Il ne laissera pas ces adversaires régner perpétuellement sur ce monde inférieur,
mais il les chassera peu à peu, une partie après l'autre et au temps fatidique
; les faisant défiler, impuissants, devant les yeux de tous les hommes qu'ils
voulaient dominer : ainsi adviendra-t-il en particulier de la Bête du
Dragon et
de l'
Antéchrist, quand les temps seront venus. Personne n'a pensé ni ne s'est
imaginé (dis-je) que le puisant pouvoir de son sacrifice et de sa mort ait cependant
pouvoir de son sacrifice et de sa mort ait cependant suffi à annihiler le poison,
et à arracher les racines mêmes du péché : cette extirpation n'aura évidemment
lieu que lorsque les sceaux
occultes du Livre de l'
Agneau auront été ouverts,
lorsque la Sagesse et l'
Amour divins se seront répandus sur la terre pour laver
les péchés, et que l'Esprit-Saint, si longtemps banni de la Chrétienté ce qui
est le plus grand signe et la plus puissante preuve de notre décadence malheureuse
et lamentable reviendra comme au commencement d'un nouveau jubilé, et pour le
parfait accomplissement de toutes les prophéties,
qui annoncent
le triomphe de l'
Eglise sur cette terre. C'est ainsi qu'il cuirassera de
force
maints de ses serviteurs, Lui, leur chef, que suivront les jeunes fils de la
Résurrection
: et, comme le grand Hénoch et
Elie l'ont fait précédemment, il montrera au monde
la possibilité de briser les liens du principe périssable, de triompher de temps
et de la mort, et de pouvoir ainsi répéter l'apostrophe ironique de l'Apôtre :
«
O Mort, où est ton aiguillon ? Enfer (3) où
est ta victoire ? », Ceux-ci sont les sauveurs qui se tiendront sur
la
montagne de
Sion, comme le prophète
Obadiah (v. 21), l'a prévu et nous l'a
annoncé. Ils seront des rédempteurs au-dessous de leur puissant Rédempteur ; étant
ainsi béatifiés et sauvés par Lui, ayant reçu de Lui la puissance, ils seront
parfaitement préparés et rendu aptes à aider les autres pour qu'ils puisent aussi
s'échapper du Royaume de la Mort. Heureux et mille fois bienheureux ceux-là
qui pourront participer à cette première
résurrection ! Ils s'approcheront
du Christ, et seront remplis de Lui, jusqu'à l'identification, selon la mesure
dans laquelle ils (ou proprement Lui en eux) auront travaillé à la régénération
de leurs
frères. Il ne leur refusera rien parce qu'ils se seront donnés entièrement
à Lui : seulement Il écrira
Son nom en eux et sur eux d'une manière admirable
et secrète, et les fera participer à Sa gloire, selon la plénitude de SA
miséricordieuse
descente en tous ses fidèles, comme Il l'a déclaré en
Saint-Jean. XVII, v. 21
(4), à propos de ses souffrances qu'Il offrait à
Son Père.
Cette prière de notre Seigneur était l'intention de Ses
disciples immédiats et
ensuite de tous ses fidèles. C'est pourquoi, après
Son ascension, ses
disciples
furent élevés jusqu'à ce degré d'union, et eurent si profondément imprimé en eux
la Nom et la
Force de
Dieu qu'ils purent accomplir tous les miracles par la Toute-Puissance
de l'Esprit-Saint.
Ainsi le monde reconnut le Christ
qu'ils annonçaient comme envoyé de
Dieu. De même semblablement, au
jour de la
Royauté triomphante du Christ, par la mission, le scellement et la
force, une
nouvelle réunions de
disciples se formera sur une plus grandes mesure et, à la
face des peuples, ils élèveront la bannière de l'
Amour, bordée au nom royal, et
ils la porteront en grande pompe et solennité ; dans le déploiement de leurs
forces
revivifiées, au milieu des miracles étonnant de l'Esprit-Saint, ils marcheront,
précédés par la
force invincible et triomphante de la vérité, pénétrés par l'
esprit
et accompagnés par la sapide et douce lumière de la sagesse divine, qui éclatera
dans toute sa beauté et qui pénétrera les secrets de la Nature temporelle, aussi
bien que de l'éternelle ; de telle sorte que le monde témoignera de l'immense
et infinie puissance du fils de
Dieu, qui fut le fils de l'homme, du Seigneur
Jésus, le Rédempteur. L'
Evangile ne sera pas seulement répandu publiquement, mais
toutes les nations et tous les langages lui obéiront, et tout genou se pliera
devant le nom de
Jésus ; car les païens lui devront vraiment de participer à l'héritage
de
Dieu, et les pays les plus reculés de la terre seront donnés à celui qui le
reconnaîtra comme Christ sauveur, comme Seigneur et
Dieu :
Loué soit-il dans toutes
les éternités.
Vers la fin, les trompettes se sont
dressées sonnant sans cesse, de plus en plus haut, pour tirer le monde sommeilleur,
et en particulier le christianisme cérémoniel, extérieur et formel, de sa léthargie
: et leur son revivifie et fait renaître le
Jésus mourant dans le repos interne
et spirituel du christianisme (dont la portion engourdie et glacée jusqu'à la
mort se retrouve dans chacun de ses
sectateurs). Le
Saint-Esprit de
Dieu revient
alors, après avoir envoyé ses témoins, bien qu'ils ne soient encore que des
enfants,
dont la faiblesse ne peut répandre que les premiers degrés de sa
révélation. Par leur bouche, Il commence à appeler, et Il
ne cessera de crier jusqu'à ce qui possèdent quelque sentiment intérieur
du bien et de l'
amour de
Dieu, aient honte de leur cur froid et paresseux
et aillent à sa rencontre ; lorsqu'Il les aura lui-même intérieurement
réveillés, ils se fondront dans une sainte repentance et componction
de leur grossièreté passée : c'est ce qui arrivera à
plusieurs serviteurs de
Dieu, qui s'étaient attachés avec trop d'ardeur
à leurs opinions préconçues, à leurs
jugements prématurés
et inconsidérés. Il (le saint
Esprit de
Dieu) apparaîtra comme
le véritable
esprit de
Jésus, en toute
mansuétude, longanimité,
amitié et amoureuse générosité, rendant le bien pour
le mal, l'
amour pour la haine, la serviabilité pour le mépris. Jusqu'à
ce que, touchés par sa patience et son endurance, son
amour constant, sa
bonté et sa tendre sollicitation inlassable, ils se rendent à
Dieu
leur cur de pierre attendri : ainsi que le rude Esaü pleurant au cou
de Jacob, et Joseph reconnu par ses
frères cruels. Car ceci est le
jour
merveilleux de la révélation de l'
amour ; c'est le règne
de l'
amour de
Dieu : pendant lequel son puissant pouvoir et son influx domineront
toute colère et toute pénalité, transmuant et assujettissant
les curs des hommes ; la
miséricorde triomphera du
jugement, en tous,
par tous, pour les plus grands pêcheurs mêmes qui se rendront humblement
à lui (à l'
amour) et qui utiliseront les grands avantages et les
consolations cordiales qui leur seront offerts. Cependant si l'
amour, au
jour
de sa victoire, possède la prééminence, la justice et le
jugement doivent cependant l'accompagner et le suivre ; car la colère de
Dieu est alors surexcitée pour venger le mépris et l'insulte que
son grand
amour et sa bonté ont subis de la part des
factieux et des rebelles.
Il veut que son
esprit agisse d'une manière extraordinaire, sans distinction
de sexe, d'âge, de personne et de condition ; que ses louanges soient proclamées
par la bouche même des
enfants et des nourrissons. Chaque degré d'outrage
contre l'Esprit-Saint, la
colombe divine,
esprit d'
amour, comporte en soi un mal
particulier ; car ceci appartient aux dons les plus hauts de
Dieu, et les hommes
opiniâtres qui les écartent et les repoussent en toute conscience
se mettent en mortel danger. Mais l'
amour, qui est actif, et qui entreprend tout
ce qu'il est possible, battra l'aire avec soin et saura recueillir et sacrifier
tout le bon grain, et même celui qui peut le devenir. Ainsi l'
amour agira
selon sa propre nature, et souffrira le mal : bien que ce dernier, à l'approche
de la Justice
acolyte, doive passer par le
feu, et souffrir l'
expiation de la
perversité, selon sa mesure, et ceci dans les personnes individuelles comme
dans les
corps unis.
La différence entre
cette action de l'
Esprit et la précédente consiste en ceci : que
l'un descendit en une fois au moment de sa pleine maturité et puissance,
mais (ayant été accablé par la chute et la perversion de
la pureté dans l'
Eglise primitive), il sera rappelé à la
vie selon un autre mode, dans l'
Eglise des nouveaux
disciples ; cette
Eglise pourra
retrouver l'
Esprit sur le chemin où il fut méconnu et perdu en retournant
en arrière, par une marche semblable à celle de l'
Eglise primitive
; ainsi par ce secours régulier, les
disciples nouveaux seront conduits,
par tous les degrés de la vraie
résurrection, à celle extraordinaire
que le
Saint-Esprit prépare en eux ; et elle ne semblera pas un souffle
et une saveur rapide, mais une naissance de
force qui s'incorporera et demeurera
réellement en eux, qui, de
jour en
jour, augmentera et prendra une plus
parfaire plénitude ; en conformité de quoi beaucoup de miracles
inattendus et étonnants s'accompliront en eux et par leurs dons et manifestations.
Que, pour cela,
Dieu et le Seigneur Christ sauveur soient
loués, qui a dignifié son
Eglise en ce
jour, en laissant voir le
commencement de ces choses, et le retour de son
Esprit, à la
force sainte,
comme il appert que quelques membres choisis ressentent cette extraordianire
influence
et la publient. En dépit de l'opposition et du mépris des autres,
ils témoignent de cette
influence, et ne peuvent s'en abstenir. Quelques
attestations ont été publiées ; il y en a encore un bien
plus grand nombre qui le seront quand elles pourront être comprises, et
quand
Dieu aura préparé leurs voies.
L'auteur de ce message et des précédents, ainsi que d'autres traités
spirituels plus élevés, a beaucoup fait dans cette direction ; de
pressants appels et de sérieuses exhortations à toutes les
églises
de cette nation et des autres, pour qu'elles reviennent vers celle de qui elles
se sont détachées, vers l'
Esprit et la vérité, des
apparences extérieures de la dévotion chrétienne à
la vie et à la
force interne du christianisme, en lequel leur est annoncé
maintenant l'
imminente et grande révélation de l'
amour ; qu'elles
(les
églises) aient à se préparer à venir au-devant
de leur Seigneur, pour être comblées de ses bénédictions
; qu'elles mettent de côté leurs querelles et leurs
discordes, comme
leur soin désordonné pour les pratiques extérieures (qui
naissent d'un zèle excessif) ; et qu'elles s'unissent délibérément
pour constituer l'assemblée de la paix et de l'
amour (qui est le vrai signe
et attribut philadelphien).
Et pour inviter les
frères dispersés à cette modération et à cette
raison les uns envers les autres, on a écrit ce "Message" comme
une adresse et un appel de
Dieu. Nous y verrons comment, -- bien que les partis
divisés (quelques-uns contre eux-mêmes), loin de s'accorder quelque
estime, s'injurient et se flétrissent comme avec un fer chaud des noms
détestés d'hérétiques, de mamelucks, de schismatiques,
d'
esprits, de ténèbres, d'
antéchrists, d'idolâtres
-- comment, dis-je,
Dieu, par cet appel de la grâce, ferme les yeux sur
les fautes et les erreurs de leurs propositions, et, les faisant se ressouvenir
de leur oubli et de leur détachement de l'
esprit de la
religion, il les
reconnaît tous sans exception comme son
Eglise et son peuple. Il leur présente
ainsi un parfait modèle de la bonté divine et de l'
indulgence, et
leur apprend que, de même qu'Il ne dédaigne pas de nous prendre dans
les bras de
Son amour, ainsi nous ne devons exclure personne de notre
amour et
de notre affection chrétienne.
Les appels répétés de
Dieu en ce temps sont
très clairs et très sérieux ; le but qu'ils nous montrent
est noble et glorieux, sans en exclure les dangers et les difficultés survenants.
La
couronne des Philadelphes est d'un haut prix, et mérite bien que les
héros de la foi chrétienne et de l'
amour entreprennent et osent
tout pour elle ; et pour l'encouragement de tous, il n'est pas sans intérêt
de dire que les plus importantes difficultés ont été dépassées
et renversées ; le tourbillon abyssal ou
gouffre des Enfers
(5)
a été traversé et dépassé, la porte philadelphique
déjà ouverte et un chemin tracé pour que nous puissions participer
aux pouvoirs du monde futur. La jeune
colombe essaie ses ailes, et nous invite
avec la voix douce et murmurante de l'
amour, comme si elle implorait le secours
du Seigneur contre les puissants. Le temps est venu où l'
esprit et la fiancée
disent :
Viens, et ceux qui entendent répètent cet appel et disent
:
Viens. Et celui qui le veut,a rrive et boit l'eeau de la vie coulant de cette
source nouvelle. Oh ! qui veut prêter ses mains, qui veut traverser les
nues pour aller
rendre hommage à la
colombe et se mettre à son service
? Marcher à Votre rencontre, ô
colombe, et Vous chercher, pour recevoir
Votre ravissant et affectueux accueil, Votre premier et plus tendre
amour ? Qui
est transporté d'un zèle et d'ardente ambition pour aspirer à
se rapprocher de Votre cur et à se reposer au sein de l'
amour divin
? Parce que ceux qui atteignent ce bienheureux état reçoivent de
droit les plus hauts honneurs dans le royaume du triomphe ; l'onction royale et
les dignités de
prêtres et de prophètes leur appartiennent.
Qu'on ne s'imagine ni qu'on attende pas que l'Esprit-Saint, en revenant dans l'
Eglise,
après que les sceaux seront rompus et le règne de l'
Antéchrist
fini, se laisse lier par quelques formes d'institutions humaines, ou les accepte,
parce qu'il voudra dès lors (bien que peu à peu et graduellement)
ériger un culte nouveau et plus parfait. Le plus grand obstacle à
ceci sera que, chaque parti étant très imbu de ses propres idées
(tels les Juifs, lors de la première venue de notre Sauveur) mettra beaucoup
d'obstination à les proposer, comme si elles étaient parfaites,
et comme si la venue de l'
Esprit de
Dieu n'était plus nécessaire
pour leur plénitude et leur perfection. Car beaucoup qui sont bien établis
et consolidés dans leur état actuel, subissent des tentations d'autant
plus lourdes et espèrent par là conserver leur état, n'obéiront
pas dans la suite à la voix de
Dieu qui les sollicitera pour une réforme
plus complète et plus fondamentale. Et, de même que la glace rompue
est brisée par le courant impétueux, s'ils essayent d'entraver le
flot de ceux qui iront à l'appel, ils tomberont dans une très mauvaise
condition, accablés et calomniés de toutes parts (même par
les bons encore inhabiles à discerner ce qu'ils font et qui ne comprennent
véritablement pas qu'ils voudraient tout renier et quitter pour le Christ).
Il ne manquera pas de semblables héros qui, à l'encontre de tous,
donneront de généreux témoignages : qui, méprisant
toutes considérations temporelles, reconnaîtront et confesseront
publiquement le culte de l'
Esprit dans son enfance. L'appel est arrivé
à l'oreille de ceux-là, et principalement à ceux qui sont
les hauts pasteurs et les conducteurs du troupeau de
Jésus ; à ceux,
parmi tous, incombe le devoir de lever la tête pour s'orienter selon le
jour de leurs tribulations et de le reconnaître. Qu'ils considèrent
avec joie les champs déjà prêts pour la récolte, car,
étant oints du véritable
Esprit de
Dieu, ils seront envoyés
comme Anges-Moissonneurs ; c'est ainsi qu'ils obtiendront de meilleurs et plus
saints résultats de leurs travaux spirituels. Bénis et bienheureux
soient ceux qui sont entrés à temps et à bonne heure pour
travailler dans la vigne de
Dieu ; car ils jouissent de tous les hauts et rares
privilèges des premiers-nés ; et en cette circonstance, ils conquerront
avec
saint Paul pour leur joie et leur gloire éternelle une
couronne inestimable
qui est le peuple de leur royaume futur. C'est d'eux que parle particulièrement
la prophétie de Daniel (XII, v. 3 et suiv.) : « Les
sagaces, hommes
éclairés, les sages (ou maîtres) luiront comme la splendeur
du
firmament, et ceux qui en auront conduit beaucoup vers la justice, comme les
étoiles du
ciel, à toujours et éternellement. » Envoie
d'après cela, ô
Dieu, d'aussi fidèles travailleurs de ton
champ, comme messagers de ton royaume ; et fais-les marcher devant nous vers la
victoire, la vérité et le
jugement ! Oui, fais venir Ton royaume,
qu'il s'annonce, que Ta volonté s'accomplisse, ici, dans et sur la terre,
comme elle s'accomplit au
Ciel ! Amen !
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(3) Dans le texte original,
il y a ici un mot qui signifie la
région où les bonnes et mauvaises
âmes,
débarrassées de leur
corps, séjournent jusqu'au
jugement dernier ; cependant avec
cette différence que les Bons sont dans la lumière et le repos et les Mauvais
dans les ténèbres et l'angoisse. On peut voir ceci clairement dans les Israélites
et les Egyptiens,
Exode, 22, v, 23 ;
Sap. 17 et 18. En un mot, c'est
le Paradis pour les bonnes
âmes, et le vestibule de l'Enfer pour les mauvaises.
Car les véritables tourments infernaux ne commencent qu'après le
Jugement dernier.
(Voir Matthieu, VIII, 29.)
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(4) "
Ainsi que
tous soient un, ainsi que toi Père es en moi, et mois en toi ; afin qu'eux aussi
soient un en nous ; et que le monde croie que c'est toi qui m'a envoyé."
V 22 :
Et je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée,
afin qu'ils soient un comme nous sommes uns. V 23
:
Je suis en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaits en un ; et que
le monde reconnaisse que c'est toi qui m'as envoyé et que tu les aime comme tu
m'as aimé."
[Retour au texte] (5)
Voir
Révélation des révélations, fol.
104, v. 68.
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