Biographie universelle ancienne et moderne Saint Amand, né dans le pays nantais, embrassa la vie
religieuse dans un
monastère de la petite île d'Oye, près de celle de Ré.
Son zèle pour la conversion des païens le conduisit dans la Belgique, où son
apostolat eut les plus heureux succès. Pour mieux assurer
ses conquêtes spirituelles, il y fonda plusieurs
monastères devenus
célèbres ; à Gand, celui de Blandiberg, depuis l'
abbaye de St-Pierre, et celui de St-Bavon, érigé en
cathédrale au milieu du
XVIème siècle ; aux environs de Tournai, celui d'Elnon, sur la rivière de ce nom, plus connu sous celui d'
abbaye de St-Amand. Elu, malgré lui,
évêque de Tongres, en 628, il se démit au bout de trois ans de cet
évêché, en faveur de saint Remacle, pour reprendre ses travaux
apostolique jusqu'à ce que, accablé de fatigues, il se retira dans son
monastère d'Elnon, qu'il gouverna encore pendant quatre ans, en qualité d'abbé, et mourut en 679. Sa vie, écrite par
Baudemont, se trouve dans les Bollandistes.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 1 - Page 557)
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Saint Amand, évêque de Maestricht, né en 589, près de
Nantes, sacré en 627, mort en 679, à 90 ans, fut l'apôtre du
Brabant. Il encourut la disgrâce de Dagobert pour avoir blâmé sa conduite irrégulière. Il fonda, entre autres
monastères, celui d'Elnon, où il finit ses
jours et qui a pris de lui le nom de
St-Amand. Il eut pour
disciple saint Hubert. On l'honore le 06
février.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 63.